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Aider un proche avec trouble mental

Illustration d'un homme passant le balais dans une tête

Aider un proche avec un trouble mental est une préoccupation de tous les instants.

Dix conseils pour vous soutenir, vous et votre proche atteint de trouble mental, ainsi que de nombreux outils pratiques pour accéder aux soins et services.

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Un trouble partagé

Le Plan d’action en santé mentale 2022-2026 met l'accent sur le soutien de la famille et de l’entourage de personnes ayant un trouble mental. Il reconnaît la nécessité :

  • d'outiller les familles et de prendre en compte leur expérience;
  • de soutenir les nombreux jeunes ayant un parent ou un ami vivant avec un trouble mental;
  • de former les intervenants pour accompagner les familles.

Ceci signifie que les personnes proches aidantes sont reconnues dans leur fonction. Elles sont encouragées à ce titre à faire valoir leur rôle dans le rétablissement de leur proche, à s'outiller et à chercher des services.

Dix conseils pour aider un proche avec un trouble mental

  1. Avoir une conversation franche et ouverte avec votre proche au sujet de sa maladie (diagnostiquée ou non) et de son vécu;
  2. Respecter son rythme. Il se peut que la personne refuse d’en parler de prime abord;
  3. Demander à la personne si elle a besoin d’aide dans certaines sphères de sa vie. Si oui, voyez quelles sont les tâches que vous pouvez faire de façon réaliste en respectant vos limites et quelles tâches pourraient être confiées à d’autres personnes de l’entourage. Un conseil de famille et d’amis pourrait être une bonne idée;
  4. Définir des critères objectifs par rapport à votre sommeil, alimentation, niveau d’énergie, humeur et quoi faire quand ils font défaut : se confier à un(e) ami(e), une promenade dans la nature, rejoindre un groupe de soutien, consulter son médecin;
  5. Confier certaines tâches à la communauté : le pilulier peut être préparé par le pharmacien, on peut faire appel à un taxi ou à d'autres types de services;
  6. Actualiser régulièrement les besoins du proche : peut-être avait-il besoin d’aide pour la préparation de ses repas lors d’un moment où il était particulièrement désorganisé mais, une fois stabilisé, il est capable de reprendre cette tâche pour lui-même;
  7. Soulever le couvercle de la bouilloire sifflante pour libérer un peu de pression! Accueillez vos émotions devant les troubles mentaux instables et évolutifs de votre proche;
  8. Éviter de « sur-aider ». Le sentiment d’accomplissement d’un être humain passe par sa capacité à répondre et à agir;
  9. Faire preuve de bienveillance et de lâcher-prise tant envers votre proche qu’envers vous-même;
  10. Chercher de l’aide quand, devant les symptômes de votre proche, vous ressentez diverses émotions et que vous vous sentez démuni. Des outils pratiques existent.

Outils pratiques

Jeunes proches aidants

Au Québec et ailleurs, on évalue qu'un jeune sur 5 a un proche atteint d'un trouble mental. Concilier études et proche aidance peut être un défi de taille.

Le Plan d'action interministériel en santé mentale 2022-2026 - S'unir pour un mieux-être collectif prévoit créer des conditions favorables au mieux-être des jeunes touchés par les troubles mentaux, notamment les jeunes proches aidants, avec une approche novatrice par et pour les jeunes dans toutes les régions du Québec.

Vous épanouir et garder le cap, c'est possible. Comme pour Joany, Dave et Marie dans le documentaire Garder le Cap de CAP santé mentale, des ressources d'accompagnement existent. Des organismes comme LaPProche et CAP santé mentale proposent des contenus spécifiques pour les jeunes qui aident un proche : par exemple le guide Quand ton parent a un trouble mental ou le Photovoice 16-25 ans.

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