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Ce qu'il faut savoir sur le trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)

Illustration d'un homme passant le balais dans une tête

Vous accompagnez un enfant, un adolescent ou un adulte ayant un TDA/H?

Le trouble déficitaire de l’attention, avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est une réalité pour de nombreuses personnes au Québec. Voici les informations à connaître sur ses manifestations et le diagnostic, ainsi que des pistes d'action pour les parents.

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Que dois-je savoir sur le TDA/H?

Le trouble déficitaire de l’attention, avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est un trouble neurodéveloppemental. Il affecte de manière globale les fonctions cognitives reliées à l’attention, à la concentration, de même qu’à l’impulsivité et à l’hyperactivité.

Enfants, adolescents et adultes peuvent être concernés :

  • Le TDA/H prévaut chez 5 à 8 % des enfants et peut compromettre le parcours scolaire;
  • Les initiatives de sensibilisation tentent de trouver un langage pour s'adresser aux adolescents et les informer. Le besoin d'information est grand pour les ados, à une étape de leur vie où les relations avec les amis sont cruciales;
  • Certains adultes (4 %) reçoivent le diagnostic tardivement. Pour ces personnes, s'informer est clé.

Au Québec, cela représente plus de 275 000 personnes âgées entre 6 et 64 ans. Pour les personnes qui les accompagnent, le défi est grand et l'impact sur les familles parfois conséquent.

Manifestations

Prédominances et exemples

Trouble déficitaire de l’attention (TDA)

Prédominance : inattention et difficultés de concentration

Exemples : la personne est facilement distraite, elle perd souvent des choses ou encore a de la difficulté à organiser ses tâches

Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDA/H)

Prédominance : hyperactivité, impulsivité et parfois hyper-réactivité émotionnelle

Exemples : la personne se tortille sur sa chaise, parle excessivement, a de la difficulté à rester assis, peut avoir de la difficulté à attendre son tour, interrompt les autres, prend des décisions sans peser le pour et le contre

TDA/H de type mixte

Prédominance : à la fois inattention, hyperactivité et impulsivité

Exemples : voir plus haut

Diagnostic

Basé sur le DSM-5, le diagnostic est posé par un professionnel de la santé habileté à le faire, tel un psychiatre ou un psychologue spécialisé en troubles neurodéveloppementaux.

Les manifestations observées doivent :

  • être persistantes, fréquentes et/ou intenses depuis au moins six mois;
  • entraîner des difficultés en ce qui concerne le fonctionnement de la personne dans plus d’une sphère de sa vie quotidienne, familiale, sociale, professionnelle ou encore scolaire.

Certains symptômes sont communs entre TDAH et TSA, TDAH et déficience intellectuelle ou encore TDAH et troubles du language. Le diagnostic est donc une étape cruciale ; il permet notamment de départager les troubles en vue d'adopter le traitement approprié.

Vivre avec un TDA/H

Il existe différentes façons de venir en aide aux individus vivant avec un TDA/H :

  • L'approche pédagogique différenciée. À l’école, l’encadrement et la compréhension des consignes sont personnalisés. Des classes à groupe restreint sont un atout pour le confort des enfants. Certaines stratégies adaptatives existent aussi : l'aide psychosociale, le temps alloué aux examens, l’utilisation du logiciel Antidote;
  • Les thérapies psychologiques de la modification du comportement. De nombreuses techniques existent : psychothérapie, thérapie cognitive comportementale, entraînement aux habiletés sociales, groupes de soutien et aide au développement d’aptitudes parentales;
  • La médication. Dans le cas où la personne a un diagnostic précis du TDA/H, la médication peut permettre de réduire drastiquement l’impulsivité et d’améliorer la concentration. Ce n’est pas une solution miracle, même si elle diminue les symptômes d’hyperactivité.

Parents d'un enfant ayant un TDA/H : que faire?

Le focus sur le TDA/H de la revue Le médecin du Québec le dit parfaitement : soulignez les succès de votre enfant ou de votre adolescent. Encouragez, valorisez. Privilégiez les moments de qualité passés avec votre jeune.

Cela peut alors consister pour vous :

Même si cela vous semble abstrait, vous êtes des parents proches aidants. Vous reconnaître comme personne proche aidante peut vous ouvrir des portes vers des ressources, du soutien, des services.

Vous reconnaître comme personne proche aidante peut aussi vous aider à accompagner votre enfant dans sa réussite scolaire et son parcours de vie. Vous pouvez contacter Info-aidant; vous y trouverez une oreille attentive.

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